<aside> 💡 Lorsque l’on s’engage dans une démarche de sobriété, il est difficile de se détacher de la comptabilité en CO2 comme preuve de la réussite de notre travail. Pourtant faire le choix d’une communication sobre et éthique ne doit pas être motivé par l’attente de ces résultats, car ce choix stratégique impacte à bien d’autres niveaux que les émissions de CO2. Il est donc important de se détacher de cet unique indicateur.

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Le contenu de cette fiche :

🔍 Rappel de l’enquête terrain du Lab 2022

Les enjeux

Facebook, Instagram, Tik Tok et YouTube sont perçus comme des canaux de communication essentiels à la visibilité des offres culturelles par les lieux culturels et qui sont, de surcroît, gratuits.

Les équipes communication, qui disposent de moyens financiers réduits, dédient donc une part croissante de leur compétence à la production de contenus adaptés au fonctionnement des algorithmes des différentes plateformes et publiés à une cadence qui s’accélère.

Ce fonctionnement entre en contradiction avec une communication responsable et éthique :

• la surproduction de contenus images et vidéo parfois tordus pour entrer dans un format plebiscité par la plateforme (tels que les reels) n’est pas compatible avec une maîtrise de l’impact écologique.
• les plateformes n’apportent aucune garantie quant à la protection des usagers (données personnelles, santé mentale).

Les lieux culturels se trouvent donc pris dans entre deux injonctions contradictoires :

• d’une part, assurer la visibilité de leur offre culturelle avec des moyens réduits, dans un contexte de forte concurrence ;
• d’autre part, mettre en œuvre une communication éthique qui respecte les usagers. L’automatisation rendue de plus en plus possible par des intelligences artificielles génératives de certaines fonctions de communication questionne également le futur du déploiement des compétences des équipes communication.