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📚 Naissance de l’outil

Rappel de la thématique : Evaluation & Mesure

Rappel de la problématique : Comment transformer les indicateurs de mesure de l'empreinte environnementale du numérique en révélateurs d’enjeux plus complexes que le carbone seul et en véritables outils d'aide à la décision, capables de fédérer et d'orienter les choix stratégiques des institutions ?

Rappel des quatre apprentissages (enquête complète à consulter en cliquant ici) :

  1. Le mythe de la solution miracle : les limites des outils d’évaluation environnementale.
  2. La comptabilité environnementale pourtant perçue comme une référence est une pratique jeune et non-harmonisée.
  3. Des outils politiques plus que de véritables catalyseurs de transition.
  4. L’excès de reporting, une course à l’optimisation qui détourne des objectifs réels.

📢 Focus sur les enjeux

L’évaluation et la mesure de l’empreinte carbone sont aujourd’hui des incontournables stratégiques. La loi Grenelle II a introduit en 2010 l’obligation de réaliser un Bilan carbone pour les personnes morales de droit privé de plus de 500 salariés ou encore les établissements publics de plus de 250 agents. Dans le monde de la culture française, Le Louvre, le Quai Branly, ou encore l’EPMO n’échappent donc pas à cet exercice, à l’issue duquel les surprises sur la répartition des impacts sont rares. D’autres institutions culturelles, plus petites, s’engagent également volontairement dans la réalisation de bilans carbone de leurs activités et ce malgré leur chronophagie et leur coût certain (de 2000€ pour le déploiement d’un logiciel jusqu’à 30000€ pour le recours à un cabinet spécialisé).

En plus de ces barrières pratiques, le bilan carbone est souvent accusé de ne pas fournir une représentation exacte de l'empreinte environnementale réelle d'une institution culturelle :